[Contrepoints/août2021] Le progrès fait partie de l’humanité, depuis l’invention du silex jusqu’à Bitcoin. Il faut être aveugle pour n’y voir qu’un problème et fou pour ne pas s’en servir. Le progrès ne doit pas être un bouc émissaire des écologistes. Ces phrases ont comme un air de déjà vu : un mail consomme autant qu’une ampoule pendant une heure, les datacenters polluent autant que l’aviation soit 2 % du CO2 mondial, Bitcoin consomme autant que la Suède. Le numérique est devenu le bouc émissaire des écologistes. Ce progrès extraordinaire pour l’humanité se transforme en son pire défaut par la magie des prophéties écologiques. Il est évident que tous ces services consomment et polluent comme toutes les activités humaines. La question n’est pas de savoir si elles polluent, mais de connaître le ratio entre utilités/pollution et de comparer avec d’autres industries. Lire plus